
Romuald BRIZOLIER :
A Faire.

Alain GRUTTADAURIA :
Comment le décrire…? « Ovni » dans l’univers de la Danse Française
Exigeant, Passionné, Optimiste…
Directeur artistique de la Compagnie Alain Gruttadauria La Licorne.
Chorégraphe et professeur international. Personnage atypique, profondément humain, il s’implique souvent sur des « coups de cœurs ».
Curieux, son parcours le prouve, beaux Arts, école du cinéma, Littérature, mais aussi Théâtre…
En danse, il s’est nourrit de beaucoup d’influences (Graham, Limon, Cunningham, mais aussi Yoga, techniques somatiques, etc.) et reste un «Chercheur ». Il est toujours intéressé par les « performance » du corps humain et les nouvelles techniques.
Alain Gruttadauria développe un style personnel et atypique, basé sur la technique, la vitesse d'exécution, la précision, l'exigence, mais aussi la sensualité. Sa danse, « métissée » et complète, privilégie un travail sur l'énergie arrêt, accélération, fragmentation mais aussi ondulation et changement brusque de direction. Dans le fond comme dans la forme, il est un artiste sensible doté d’une gestuelle surprenante jouant entre esthétisme, puissance et virtuosité.
Il est sur tous les fronts :
Stages internationaux et nationaux. Il collabore avec de nombreux centres de formation artistiques en France et en Europe.
Chorégraphe pour sa propre compagnie mais aussi pour d’autres structures
Il intervient sur des projets de toute sorte, amateurs, scolaires, missions, « milieux difficiles », et Universitaires.
Jury pour le Diplôme d’état ou le C.A.
Jury pour de nombreux concours chorégraphiques.

Corinne LANSELLE :
Née d’un père artiste peintre et dʼune mère styliste et décoratrice,
cet héritage l’amène à travailler sur différents terrains artistiques,
la danse restant son domaine de prédilection. Elle choisira des
projets libres de toutes conventions qui lui permettront dʼhabiter
des espaces insolites. Imaginer des scénographies modulables en fonctions de lieux particuliers: friche, galerie, parking, église, chapiteau, vitrines, rue, théâtre…
Sa démarche artistique s'appuie sur les moyens d' expressions de différentes disciplines prônant le métissage des genres. Elle signe pour sa Compagnie, créée en 1986, une vingtaine de pièces. Invitées dans de nombreux Festivals, les représentations sont couplées avec des lectures et ateliers chorégraphiques, répertoire et conférences autour de la démarche artistique de sa Compagnie.
Celle-ci restera quelques années en résidence au Théâtre des Amandiers de Paris, avant de multiplier des temps de création dans différents théâtres et de rejoindre d’autres structures artistiques (Cirque, Cie de théâtre, cinéma, Galerie de peinture...). Fortes de ces expériences multiples, ses créations revendiquent le non endoctrinement du mouvement.
« Reconnue pour son exigence artistique, ses créations invitent le public à pénétrer dans des univers où métissage des genres et expression plurielle charpentent ses créations. Les rapports humains passés au scanner sont le fil conducteur de ses pièces. Témoin de notre époque, elle produit des images fortes. Spectaculaire télescopage entre une réalité crue et les fantasmes qu’elle génère. Elle dessine, guidée par une énergie brute, une danse tribale, sensuelle, défiant les codes, mais empreinte d’une grande poésie »
La danse hip-hop :
La danse hip-hop est un des terrains favoris de la chorégraphe qui répond en 1983 à une commande de la Ville de St Quentin en Yvelines et des directeurs artistiques Christine Coudin et Jean Djemad, fondateur de la Cie Black, Blanc, Beur: Mise en scène de 37 danseurs, musique live avec trois musiciens de renoms (Richard Raux, Harry Gofin, et Guem ). Ce spectacle sera un grand succès et tournera dans les Festivals Européens ( entre autres Avignon, Montpellier, Orange et une grande tournée en Europe).
Un lieu insolite comme un parking souterrain, pour la première de ce spectacle permettra dʼintégrer une mise en scène des plus urbaine et dʼy apporter cascades en rollers, vélos et voiture. Une prolongation au Tempodrom de Berlin pendant 3 semaines permettra à la Cie dʼenchaîner une grande tournée en Allemagne.
Corinne Lanselle signe également deux créations « Comme au fruit son noyau » en 2006 et « Des poissons dans les arbres »en 2011, dans lesquelles elle explore les fondements de l’énergie hip-hop métissés à une danse et une scénographie contemporaine.
Les arts plastiques :
Parallèlement à la chorégraphie, Corinne Lanselle peint.
La peinture, la sculpture et le détournement d’objets sont des modes d’expression auxquels Corinne Lanselle aime s’abandonner. Cette attirance pour les arts plastique apporte une touche particulière à sa conception de l’espace et ses scénographies;
art de mettre en lumière un décor, l’architecture d’un corps et ses lignes de forces.
Elle travaille avec Vincent Lambert pour son solo « 2’35 » ; il crée un totem en plexiglas, qui par sa transparence rend à la danse toute sa puissance mais lui donne aussi un aspect éphémère.
Dans « Fabrik », la peinture, le détournement d’objet( une bâche plastique par exemple qui devient robe de prêt à porter) ,le multi media, la télévision sont autant acteurs que décors et accompagnent les danseurs dans ce qu’ils ont à dénoncer.
Elle est également sollicitée pas Marvin Gofin, chorégraphe et danseur de la « Preuve par 4 », gagnant du Danse Delight 2010 au Japon , pour créer des masques de clown . Puis c’est Madonna qui pour son dernier show ( World tour 2012) demande à Corinne d’intervenir en tant que plasticienne, et lui commande une dizaine de masques pour ses danseurs ( tableau « les clowns ») et un masque spécifique pour elle (tableau « vogue »).
Le cinéma et la vidéo :
Quelques expériences cinématographiques lui insuffleront le goût de lʼ image.
Actrice principale au côté de Mathieu Carrière dans le film Justocoeur de Mary Stephen. Supervisé par Eric Rhomer, il sera presenté au Festival de Cannes.
Deux autres rôles en tant que danseuse dans des films grand public au côté de Michel Galabru et les Charlots, et par la suite danseuse dans la comédie Musicale Sandy de Michel de Nerval.
La vidéo et la danse sont souvent partenaires dans les pièces de la chorégraphe. Des
reportages, images collectées tout au long de ses voyages(« Comme au fruit son noyau », voyage en Afrique), recherche sur la matière (« Corps anonymes »,« Leonce » ) sont souvent le point de départ de ses pièces .
Un exercice scénographique qui lui permet des installations originales et une recherche de projection sur différents supports et textures ; des univers poétiques et étranges qui surgissent...
Ainsi, en collaboration avec les vidéastes et plasticiens Paul Reynard, Murielle Bourdeau, Julien desplantez et Vincent Lambert, elle signe plusieurs pièces : «Fabrik - 2002», «2’25 solo - 2004», «2’53 duo - 2005», «Comme au fruit son noyau - 2007», «Corps anonymes - 2009», «Leonce- 2010».
Le cirque :
Elle sera invitée en tant que chorégraphe et metteur en scène sur des projets liés à la danse urbaine et au cirque. Elle signe “Noir baroque” une commande pour le cirque baroque réunissant 22 artistes de cirque et danseurs. Elle travaille la mise en scène qui sera modulable ( sous chapiteau et scène frontale) pour répondre aux différents espaces scéniques proposés pendant une tournée internationale qui sʼétalera sur 3 ans (Japon et Europe) Ce spectacle haut en couleur et hors du commun sera invité par Madonna Bouglione au Théâtre du Ranelagh. Le succès de ce spectacle permettra à la troupe de prolonger sa programmation trois semaines sur Paris.
Le théâtre :
Corinne collabore en tant que que chorégraphe sur un projet Franco-Brésilen pour l’ adaptation de la pièce de Gabriel Cousin “ Le Cycle du Crabe” mis en scène pour le Festival d’Avignon par Odile Michel. Projet autour de la Danse-Théâtre avec des comédiens brésiliens dont Denise Namura. La lutte, la capoeira, les cascades seront les ingrédients du travail effectué avec ces comédiens pour raconter l’histoire tragique des bidonvilles en bordure des chenaux de la mangrove.
Par ailleurs, Corinne Lanselle intègre régulièrement des comédiens à ses équipes de création. Elle signe ainsi « Une ride à la bouche », pièce créée en 1995, qui met en scène danseurs et comédiens, les corps entrant en résonnance immédiate avec les mots. Elle a également travaillé en collaboration avec Paul Barges.
Un festival :
Elle crée un Festival en partenariat avec le Café de la Danse. Prétendance a comme
objectif de programmer de jeunes auteurs et de leur proposer une scène parisienne. Des artistes plus confirmés (James Carlès, Anne Dreyfus, David Drouard, Cécile Loyer Frédéric Lescure, Stéphane Fratti...) viendront soutenir par leur performance ce projet désireux de créer un tremplin pour les jeunes compagnies . Cet évènement sera en grande partie financé et organisé par la Cie Corinne Lanselle et soutenu par la Mairie de Paris.
Dans le prolongement de ce projet Corinne Lanselle propose aux jeunes danseurs en voie de professionnalisation des soirées “Témoignage”. Elle réunit des chorégraphes , comédiens et vidéastes pour parler de leurs parcours et leurs projets. Des soirées pleines dʼimprévus et de générosité se prolongent par des performances improvisées. Ces rencontres ont pour but de stimuler une génération de jeunes danseurs et dʼenvisager le métier en prenant des risques afin dʼélaborer leurs projets personnels.
Chorégraphe reconnue, Corinne n’hésite pas à créer, travailler et s’ engager auprès de jeunes danseurs en voie de professionnalisation les initiant et les accompagnant pour leurs premiers pas sur scène.
Son attachement à sortir du cadre conventionnel pour multiplier les formes de représentation lʼencourage à accepter des performances en vitrines dans le cadre de Paris Quartier Bastille et Galerie Art contemporain Porte dʼAuteuil, des Parades de rue en Allemagne et au Festival dʼAvignon, qui permettent ainsi une visibilité et une sensibilisation à un large public.

Patrice VALERO :
Danseur à l’Opéra de Marseille, danseur soliste des Compagnies Gianin Loringett, Cré-Ange, Rheda, Peter Goss, Sylvie Lequéré et Paticia Alzetta.· Chorégraphe invité au Zürich Tanz Théâter, Cie Epsilon,Wayne Barbaste…
Sa carrière professionnelle est imprégnée d’un métissage de danse classique, jazz, moderne et contemporaine, son enseignement se trouve ainsi empreint de rigueur technique, d’une grande richesse d’écritures chorégraphiques aux énergies variées et aux couleurs musicales diverses.
Directeur artistique et chorégraphe de la Cie IN VIVO/PATRICE VALERO.
Professeur invité dans de nombreux centres de formation au DE et dans de nombreux stages internationaux.
Ludovic Collura :